Aller au contenu

Accueil

Chantiers de construction d'un site collaboratif en SNT au lycée Notre Dame du Mur...

Citation Alan KAY

Progression envisageable :#

Introduction (en attendant la tablette ?)#

Le Web :#

  • KhanAcademy, introduction à HTML/CSS ;
    • Publication locale avec Carnets => Transmmisson d'un notebook bilan DM ?
  • Création d'un projet par blocs :
  • Publication en ligne avec GitHub et GitPod ? Glitch ? Autres ? ;

  • Découverte du Markdown et plus si affinités (LaTex, emoji, Graphviz, )...

  • Notions à étudier (dans le désorde..):

    • URL (pour les pages web ; URL relatif, URL absolu)
    • Hameçonnage
    • Les cookies
    • La RGPD
    • Les clients / Serveurs
    • Le protocole HTTP
    • Le web Statique / Dynamique
    • Moteur de recherche - Le PageRank de Google (pré-requis : avoir programmer un peu de python)

Programmation en Python : les bases => à faire en transversale + sur les trois temps d'AP laissés libre ?#

Réseaux sociaux ?#

Internet ?#

Données structurées ?#

Photo numérique ?#

Localisation /cartographie ?#

Les Objets connectés => à faire en SI-CIT#

Liens#

Sites de collègues en SNT#

Autres ressources#

  • La Nuit du code utilise le module Python Pyxel

    • [documentation]https://nuitducode.github.io/DOCUMENTATION/PYTHON/01-presentation/ ;
    • dépôts GitHub.

  • PyGame :

    • https://www.editions-ellipses.fr/accueil/10739-21215-apprendre-la-programmation-par-le-jeu-decouvrir-pygame-avec-de-nouveaux-jeux-en-python-9782340042100.html#description-scroll-tricks
    • https://github.com/formazione

Sites de collègues en NSI#

En vrac (A trier)#

https://www.edupyter.net/

Un cours avec une introduction intéressante à reprendre

https://capes-nsi.org/

Johan Ségura du lycée St Exupéry de Marseille : http://mathsoup.xyz/
Ses fiches d'activité ont l'air très bien et assez exigeantes, par exemple celle sur la création de labyrinthes parfaits

Recommandations 2022 du Conseil Supérieur des Programmes#

L’enseignement Sciences numériques et technologie de seconde (SNT)#

Cet enseignement obligatoire, d’une durée hebdomadaire d’une heure et demie, s’adresse à tous les élèves de seconde des formations générales et technologiques en lycée. À la rentrée 2019, il était dispensé à 555 667 élèves (source DEPP), pour un total d'environ 28 000 heures d’enseignement. Selon le préambule du programme, cet enseignement a pour objectif d’appréhender les grands concepts sur lesquels sont fondées les technologies numériques. Il s’agit d’éclairer les élèves sur le fait que, malgré leur très grande variété, toutes les avancées technologiques issues du développement de la science informatique reposent sur quatre concepts universels décrits ci-dessous :

  • les données (data), formes numériques unifiées adaptées aux machines informatiques, qui représentent les diverses informations véhiculées dans les sociétés modernes : textes, images, sons, tableaux de mesures, comptes bancaires, données de santé, etc. ;
  • les algorithmes, règles abstraites définissant les successions d’opérations élémentaires à effectuer sur les données pour en obtenir les informations cherchées ;
  • les langages, qui permettent de coder les algorithmes en un grand nombre d’ordres simples consécutifs, constituant des programmes. Ces programmes sont ensuite exécutés par une machine ;
  • les machines et leurs systèmes d’exploitation, qui permettent d’exécuter, de stocker les données et les programmes, de gérer les communications entre machines et objets connectés par l’intermédiaire des réseaux.

Ce sont les interactions entre ces concepts qui ont permis le développement de ce que recouvre aujourd’hui le terme « numérique ».

Il s’agit donc de faire réfléchir les élèves sur l’origine et le fonctionnement des technologies et des outils numériques, de comprendre le poids croissant du secteur numérique dans l’économie et la société, et d’être conscients des enjeux qui en découlent.

Le programme s’articule autour de sept thèmes d’étude : internet ; la toile (web) ; les réseaux sociaux ; les données structurées et leur traitement ; localisation, cartographie et mobilité ; informatique embarquée et objets connectés ; photographie numérique. Ces thèmes sont abordés par des activités, dont la programmation dans le langage Python, langage également utilisé dans les programmes de mathématiques et de physique-chimie de seconde, et qui prend la suite du langage Scratch étudié au collège. Parallèlement aux aspects techniques du codage, le programme présente, à travers les thématiques proposées, l’histoire et l’épistémologie du numérique. Le programme de SNT ayant été rédigé avant la publication du cadre de référence des compétences numériques (CRCN), les capacités dont l’atteinte figure explicitement dans ce programme ne font pas référence au cadre national, alors que des points communs existent entre ces deux documents. Ainsi, la compétence « Programmer » est présente à la fois dans le domaine « Création de contenu numérique » du CRCN et dans le paragraphe « Notions transversales de programmation » du programme de l’enseignement SNT. De même, les thèmes « le web », « les réseaux sociaux », « les données structurées et leur traitement » du programme de SNT contribuent à développer la « Littéracie de l’information et des données », domaine 1 du CRCN, et peuvent être reliés à son domaine 4 « Sécurité ». Enfin, la mise en activité des élèves, notamment sous forme collaborative, décrite dans le préambule du programme, contribue au développement de la compétence « Collaborer à travers des technologies numériques » du domaine 2 du CRCN.

Au terme de trois années de mise en place, il ressort, malheureusement, que les objectifs de cet enseignement obligatoire n’ont pas été atteints ; le décalage entre les ambitions du programme et la réalité de sa mise en œuvre peut être expliqué par plusieurs raisons.

Tout d’abord, cet enseignement sert très souvent de variable d’ajustement dans les services des enseignants. Ainsi, beaucoup d’enseignants non volontaires et non formés, dont parfois des stagiaires ou des contractuels, ont appris peu de temps avant la rentrée scolaire qu’ils en avaient la charge. De ce fait, la partie scientifique et technique relative aux fondements du numérique et aux activités de programmation est souvent délaissée par les enseignants non aguerris à ces pratiques au profit d’une approche purement descriptive des contenus des thèmes, ce qui ne correspond pas à l’objectif affiché et ne favorise pas le développement de compétences numériques. En second lieu, faire pratiquer des activités de programmation en classe entière, à des élèves dont l’initiation à l’informatique varie fortement d’un collège à l’autre, relève de la gageure.

Enfin, l’intitulé même de l’enseignement prête à confusion. Déjà, le pluriel employé dans « sciences numériques » et le singulier dans « technologie » interpelle le Conseil Supérieur des Programmes. Signalons que tous les experts auditionnés par le CSP – et, au-delà, tous les spécialistes de ce domaine – ne comprennent pas que le terme « informatique » ne figure pas dans l’intitulé de cet enseignement.

Recommandation du CSP#

Compte tenu de la réalité des conditions d’enseignement (en termes d’organisation, d’horaire et de ressources humaines), le CSP préconise de clarifier la place de la science informatique dans ce programme, sachant qu’une alternative est possible.

Première branche de l’alternative :#

Conserver le programme actuel, avec son double objectif scientifique et culturel, mais en modifier l’intitulé pour qu’y figurent à la fois les mots « Informatique » et « Numérique » (par exemple, « Informatique et culture numérique »). Réserver alors la possibilité de dispenser cet enseignement à des professeurs ayant des compétences informatiques attestées : titulaires du CAPES NSI, de l’agrégation d’informatique, du CAPET SII (option ingénierie informatique), ou du diplôme inter-universitaire (DIU) NSI. Il conviendrait alors de renforcer l’articulation entre ce programme et celui de la spécialité NSI de première. Prévoir d’assurer une partie de l’horaire dévolu à cet enseignement en effectif réduit de manière à faciliter la mise en activité des élèves, notamment lorsqu’elle relève de la programmation.

Cette première proposition correspond à la logique selon laquelle le codage est l’un des apprentissages fondamentaux du XXIe siècle, au même titre que la lecture, l’écriture et le calcul.

Seconde branche de l’alternative :#

Focaliser l’objectif du programme sur l’acquisition d’une culture numérique et le développement de compétences numériques. L’initiation à la programmation figurant déjà aux programmes de mathématiques et de technologie du collège avec comme support le logiciel Scratch et étant reprise dans les programmes de mathématiques et de physique-chimie de seconde avec le logiciel Python, il est préconisé, dans cette seconde proposition, de supprimer la partie « Notions transversales de programmation » du programme de SNT et les activités de codage qui s’y rapportent.

Ainsi déchargé, le programme accorderait alors une place explicite au développement des compétences du cadre de référence des compétences numériques (CRCN), en lien étroit avec la certification PIX de fin de lycée.

L’intitulé du programme devrait alors être modifié pour ne pas laisser sous-entendre qu’il s’agit de l’enseignement d’une ou de plusieurs sciences. A priori, ce nouvel enseignement de culture numérique pourrait demeurer ouvert à des professeurs de toutes les disciplines, pourvu qu’ils soient volontaires et aient suivi une formation adaptée. Il serait important que le suivi d’une telle formation soit reconnu par l’institution, par exemple sous la forme d’une certification à enseigner la culture numérique.